Le design général du système

26 Nov, 2013

Choix au démarrage

Vous avez probablement erré sur l’internet à la recherche d’un maximum d’information pour démarrer votre système. La plupart des informations sont en langue anglaise, et beaucoup se contredisent.
Au moment de passer réellement à l’action difficile de savoir par quel bout commencer. Je vous propose ici de vous livrer la synthèse de mes recherches sur l’architecture globale du système. Je parle ici seulement de bacs de culture contenant un substrat. D’autres techniques NFT, DWC seront évoquées dans un autre article.
Il y a  vraiment de nombreuses possibilités. Ces choix de design que vous ferez au début conditionneront les possibilités d’évolution futures de votre système.

La hauteur relative des éléments

Le premier choix tient à la hauteur relative entre le bassin à poissons et les bacs de culture.
Afin de faire ce choix, on tiendra compte de différents facteurs .
         La hauteur du bac de culture est prédominante : pour entretenir correctement les pantes, il est idéal de travailler à hauteur d’homme debout, ou alors de laisser des espaces restreints entre bacs parallèles pour s’assoir comme lorsqu’on travaille avec des buttes surélevées en terre. On pensera aussi à ménager dans la mesure du possible une circulation tout autour du bac de culture. On a tous naturellement tendance à la paresse… des plantes facilement accessibles seront forcément plus choyées.
 On tentera donc de positionner le niveau haut du média de culture à 80-90 cm de hauteur : comme le plan de travail de votre cuisine environ. A cette hauteur, on a bien l’oeil sur les plantules ou les semis direct. Si quelques limaces escargots ou autres indésirables sont à l’oeuvre, on les repère facilement et on ne leur laisse pas le temps de trop se développer.
J’en profite pour vous recommander de vous arranger pour pouvoir circuler tout autour du bac de culture. Mes premiers bacs étaient collés à la paroi de la serre. Les attaques d’insectes ou de “baveux” démarraient toujours par là parce qu’ils pouvaient grimper à la paroi pour atteindre les plantes.

Ne pas négliger la structure

Caler les bacs à cette hauteur nécessite quelques précautions : le poids d’un bac contenant un substrat lourd type gravier, le tout rempli d’eau atteindra des densités de 2000 kg/m3 soit 200 kg pour un demi baril bleu de 200l …
La structure supportant le tout devra donc être particulièrement robuste… A ce poids là, vous aurez également compris qu’une fois en place, il n’est pas si simple de le déplacer même légèrement ensuite…
J’ajoute aussi qu’il faut absolument que chaque bac de culture soit parfaitement de niveau. J’ai eu aussi quelques déboires là-dessus.
          On doit maintenant positionner le bassin à poissons. Selon que son niveau (hauteur d’eau) sera au dessus ou au dessous de celui deux architectures se dessinent. Je vous présente chacune de ces options ci-dessous.

Système à marée simple :

C’est le plus simple des systèmes. Le niveau d’eau (haut) du bac à poisson est plus bas que le bas du bac de culture.

Système à marée simple
C’est le plus simple car c’est celui qui a le moins de composants. C’est donc probablement le moins cher.

Il présente cependant quelques contraintes.
     Si votre bassin à poisson est relativement haut  (genre IBC ou “tonne à eau” à 1,10m de hauteur), il faudra probablement l’enterrer au moins en partie.Ou alors avoir les bacs de culture assez haut. Avec 30cm de substrat, le niveau haut du bac de culture sera au minimum à 1,40 m de hauteur. Parfait pour les salades, mais si vous avez de beaux plants de tomates à 1,50 de hauteur, on est rendu à 2, 90, il vous faut une échelle pour attraper celles du haut.…  pas simple pour les plus petits d’entre nous ! Caler solidement les lourds bacs de culture à cette hauteur peut aussi représenter un certain défi technique.
     Avec ce système, la pompe est directement dans le bac à poisson. Il faudra prévoir une protection afin d’éviter de voir vos petits bébés aspirés par la pompe. Par ailleurs, comme la quantité d’eau présente dans les bacs de culture varie au cours du cycle de marée, le niveau du bac à poisson variera également au cours du cycle de marée. Vous ne voulez pas voir vos poissons se retrouver à nager dans 10cm d’eau au cours du cycle, ce qui risque de passablement les stresser !
Cette difficulté initiale est aisément surmontée lorsqu’elle est anticipée. Mais votre système, aura immanquablement un jour des velléités de s’étendre (si si, vous verrez…). La multiplication des bacs de cultures tend à augmenter le phénomène de variation de niveau dans le bassin à poissons. Jusqu’à une certaine limite ou il ne vous sera plus possible d’étendre.

En résumé :

Cette architecture :
  • est parfaite pour débuter du fait de sa simplicité
  • est probablement la moins coûteuse
  • est adaptée à des plantes basses, ou il vous faudra enterrer le bassin à poisson (ce qui peut présenter des avantages, à venir autre article)
  • est assez limitée dans ses possibilités d’extension

 

Système CHIFT PIST ou CHOP :

Ces acronymes barbares viennent d’Australie ou des US, en version originale ça donne :
CHIFT PIST / CHOP : Constant Height In Fish Tank – Pump In Sump Tank / Constant Height One Pump
Le niveau d’eau du bassin à poisson est au-dessus du niveau haut du bac de culture.
On ajoute un puisard au système afin d’avoir un point bas et d’y mettre la pompe. On fiche ainsi la paix à nos poissons. Le niveau d’eau devient constant dans leur bassin, ce qu’ils apprécient bien.

Un puisard comme volume-tampon

Le puisard prend le rôle de “tampon de niveau” qu’assurait le bassin à poissons dans le système précédent. Le dimensionnement de la capacité du puisard est délicat si vous utilisez un système à marée avec des variations de volume d’eau dans le bac de culture. En effet, pour parer à toute éventualité, il faudrait considérer les cas extrêmes ou l’ensemble des bacs de culture sont synchronisés au niveau de leur cycle de marée.
On peut avoir alors :
Trop peu d’eau. Les bacs se remplissent tous au même moment, asséchant le puisard et laissant la pompe tourner à vide : c’est la surchauffe! D’autre part les bacs de cultures se retrouvent insuffisamment remplis et ne se siphonnent donc pas : arrêt du système jusqu’à avoir cramé la pompe.
– Trop d’eau.  Les bacs se vident tous au même moment, le puisard n’a pas la capacité d’absorber toute cette eau, et il déborde. vous perdez une partie de l’eau du système et risquez de vous retrouver dans le cas ci-dessus au prochain cycle
Système CHIFT PIST ou CHOP

Dimensionner le puisard

Dans la pratique, plusieurs approches par rapport à ces risques.
– la probabilité d’avoir tous vos bacs de culture se vidant exactement au même moment est infime
– vous avez peur de la catastrophe et vous dimensionnez en fonction de ces deux extrêmes
Sur une granulométrie de substrat très régulière type billes d’argile (cas défavorable), environ 40% du volume du bac est effectivement occupé par de l’eau. Le puisard devrait donc avoir une capacité de 40% du volume total de bacs de culture (+ volume de plomberie, probablement négligeable en proportion).
Voilà de bons éléments de réflexion sur l’architecture globale de votre système quel que soit sa taille, à vous de cogiter !
N’hésitez pas à commenter ou demander des précisions ci-dessous, je m’efforcerai d’éclaircir ou de compléter.

 

 

43 Commentaires

  1. rolland

    Bonjour Gregory

    N’ayant pas un système en fonctionnement je ne peux pas amener un retour d’expérience mais j’ai comme tu le dit erré sur le net a la pèche aux infos.
    Donc j’ai comme tu peux en douter des kilos de questions.
    Je pense partir sur un système avec puisard et 1 a 2 bacs de culture 150 x 90 x 20 cm chacun mon bac a poisson et de 600 l mon puisard 150 l
    Une question qui me pose problème est la fréquence de mise sous eau du bac de culture (vidange avec siphon a cloche) je suppose qu’il peut varier en fonction des conditions extérieures (saisons, chaleur ….) mais peut on estimer une moyenne ?

    Autrement bravo pour le site ça promet.
    Frédéric

    Réponse
    • Greg

      Bonjour Frédéric,
      Merci pour les encouragements!
      Il semble que les plantes aient une tolérance assez grande quand à la fréquence des marées. On trouve de tout sur différents systèmes qui fonctionnent bien(entre une et quatre fois par heure). On peut même mettre les pompes à l’arrêt (pour éviter de refroidir) la nuit si on a un système d’aération complémentaire pour les poissons. Là dessus, c’est plutôt les poissons qui dictent, il faudrait faire tourner leur eau intégralement une fois par heure mini. Personnellement, je suis plutôt à deux fois et j’estime que ce n’est pas un luxe.
      A bientôt
      Greg

      Réponse
  2. Piguenet

    Bonjour Greg, merci et félicitations pour ton site ! J’ai déjà englouti tous les articles…

    J’aurais une question concernant le lien que je fais entre ce que j’ai vu sur la vidéo de présentation de ton système, et les schémas ci-dessus, à savoir :

    comment fonctionne le siphon automatique ? A partir de quelle hauteur est-il percé ?
    Le diamètre est-il important ?
    Quelle pompe utilisée pour le fonctionnement d’un système comme le tiens ?
    Tu ne parles pas (dans ta vidéo et ici) de la taille de ton puisard… Y-a-t-il des rations puisard/bac à poissons/bacs de culture ?

    En fait j’ai un peu dérapé ma questions s’est transformée… Merci d’avance et bonne continuation !

    Salutations,

    Aloïs

    Réponse
    • Greg

      Bonjour Aloïs,
      Merci pour les encouragements! Que de questions, je vais essayer de répondre brièvement ;-)!
      Pour le siphon automatique, c’est un petit système à la fois épatant, très simple, et parfois délicat à régler… Difficile de te faire une réponse courte ici, je te promet un article prochain sur le sujet. Ca ne conditionne pas le reste du design du système, tu peux commencer à rassembler les éléments et te préoccuper de ça un peu plus tard…

      Pour la pompe, elle devrait pouvoir renouveler l’eau du bassin à poissons au moins une fois par heure. Attention, selon la hauteur d’eau à pomper, la pompe perd en débit, chaque pompe vient avec son diagramme explicitant ceci.

      La taille du puisard : il doit pouvoir absorber les fluctuations de niveau dues aux marées dans les bacs de culture. Pour le système que tu as vu en vidéo, il fait 100l, c’est insuffisant…. J’ai du tricher en mettant un programmateur sur la pompe et en effectuant des marées partielles. Je me rend compte que l’article passe un peu vite là-dessus, je détaillerai les stratégies dans l’article sur les siphons.

      A bientôt, j’essaie de répondre de manière détaillée à tes questions rapidement!
      Greg

      Réponse
      • Fabrice Alain Maillot

        Bonjour je voudrais savoir si on peut arrêter la pompe la nuit en sachant qu’il y a des cultures .merci de votre réponse

        Réponse
  3. van dorp

    Bonjour,

    J'aimerai savoir si on peut remplacer les billes d'argile par de la pouzzolane.

    Merci de votre réponse.

    Cordialement,

    Laurence Van Dorp

     

    Réponse
    • Greg

      Bonjour Laurence,

      Il est essentiel de garder une bonne oxygénation dans le substrat afin de minéraliser correctement les déchets. La pouzzolane a en générale des grains assez fins et risque de se colmater rapidement avec les déjections solides, les algues… On passe alors en régime anaérobie ce qui est globalement mauvais pour le système.

      Je vous le déconseille donc, à moins d’inclure un filtre fin (qu’il faudra maintenir très régulièrement) en aval du bac à poisson. 

      Cordialement,

      Greg. 

      Réponse
  4. merci

    J'ai deux questions :

    Est-ce que, dans le CHOP, l'ordre de montage a de l'importance ? Est-il possible d'avoir un montage Pompe-Bac-Bassin- et retour au Puisard ?

    Peut-on espérer, par exemple dans le cas où on dispose de quatre bacs de culture de même contenance et même substrat, synchroniser les  siphons-cloche : un bac se vide après un autre, et chacun se remplit le temps que les trois autres se vident ? bonjour le timing !

    Réponse
    • Greg

      Bonjour merci 😉

      Je ne vois pas d’objection à intervertir bac et bassin dans le shéma du CHOP. Je sais que ça se fait. 

      Pour la synchronisation des siphons-cloche…. bon courage! Ca ne me parait pas réalisable. Certains ont exploré l’utilisation de “vannes indexées”, (chercher indexing valve) qui permettent de séquencer les irrigation. Peu de succès cependant. C’est cher, et il semble que cela induise beaucoup de frpttement dans la circulation de l’eau et fasse grimper les coûts d’électricité.

      Le but est de se passer de puisard, c’est ça ? Au moment ou ça se désynchronise, le bassin à poisson déborde… L’installation doit être robuste pour réussir à gérer les inévitables incidents (coupure de courant, rupture de tuyau, pompe qui s’arrête…). L’essentiel est de s’assurer que pour chacun de ces cas :

      – le bassin à poison ne se videra pas

      – l’installation électrique ne sera pas inondée

      – les plantes peuvent tolérer quelques heures sans circulation d’eau… voire même de rester inondées tout le temps dans la mesure ou l’eau est bien oxygénée.

      Avec ces principes, tu peux imaginer ton propre système. Je sors bientôt un article avec un autre type d’architecture qui devrait répondre à ton besoin… mais il y a toujours un puisard.

      A bientôt 

       

       

      Réponse
  5. François

    Bonjour et merci tu a répondu à beaucoup de questions.
    mais que fais tu des poisons en hiver chez nous c’à gel ?
    merci
    François

    Réponse
    • Greg

      Bonjour Francois,
      Le gel peut effectivement être un problème. Si la surface du bassin est gelée, les échanges gazeux à entre l’eau et l’air ne se font plus. Les poissons s’asphyxient rapidement.
      Pour modérer cependant :
      – il faut un gel prolongé et important pour que l’eau en mouvement du bassin gèle, l’eau a une grande inertie thermique
      – il existe pour les bassins de jardin des réchauffeurs qui ne fonctionnent qu’en cas de grand froid pour garder un trou d’eau sans glace
      – on peut grandement mitiger les chutes de température avec un système en serre. L’eau de mon système n’est jamais descendue en-dessous de trois degrés, même après plusieurs nuits de gel successifs et des journées bien froides
      Cordialement,
      Greg

      Réponse
  6. gaël

    Bonjour,

    Tout d’abord merci pour tout ces conseils ! Je vous lis depuis plus d’un mois et j’ai attrapé le virus aquaponique ! Je viens d’installer une serre en verre trempée de 10m2, j’ai acheté 2 bacs IBC de 800 et 1000l , toute la plomberie qui va avec le système CHOP (avec un bassin-tampon) ainsi que plusieurs sacs de billes d’argiles. J’habite dans le sud de la France près de Nice (350 mètres d’altitude) et l’été est souvent très chaud !
    Je me pose quelques questions:
    -Dois-je mettre mon bac d’élevage de truites en dehors de la serre et à l’ombre ? (sachant qu’il risque de faire très chaud l’été mais que ça ne gèle presque jamais en hiver)
    -Faut-il peindre les bacs (qui sont blancs/translucides) ? Si oui en blanc ou en noir ?
    -Est-ce mieux d’utiliser le bac de 1000l pour les poissons et celui de 800 (coupé en deux verticalement pour avoir plus de surface pour les plantes), dans l’attente d’un autre bac de 800 ou 1000l pour m’agrandir, ou bien d’utiliser le bac de 1000 L pour les plantes et l’autre pour les truites ?

    J’ai, comme vous devez vous en douter, beaucoup d’autres questions, mais je ne veux pas vous noyer avec toutes mes interrogations !!!

    Pourriez vous, svp, me répondre assez rapidement, car je voudrais couper les bacs et mettre en place le système le plus tôt possible ! Sachant que le cycle de l’azote peut prendre beaucoup de temps à être fonctionnel.

    Encore un immense merci pour toutes les explications fournies sur ce blog !

    Amicalement

    Gaël

    Réponse
    • Greg

      Bonjour Gaël, et bienvenu parmi nous.
      Félicitations pour votre détermination, je vois qu’en un mois, vous passez sérieusement à l’action !
      La question que vous posez est l’une des plus difficiles ! Quelle température fera-t-il dans votre système…. Je suis également en pleine construction et j’aimerais également beaucoup avoir la réponse pour chez moi !!
      Je vous donne mon sentiment qui n’est en aucun cas une garantie, chaque micro-climat a ses particularités.
      Commencer par des truites juste avant l’été alors que vous ne connaissez pas la température qui sera atteinte par votre système est risqué ! Pour info, les bassins que je viens de construire ont déjà une eau à 21°C hors serre. C’est proche de la limite chaude pour les truites….
      Si vous tenez à élever de la truite, je vous conseille d’attendre septembre avant l’introduction des poissons, vous aurez ainsi pu mesurer la température de l’eau tout l’été.
      Je comprend qu’il soit difficile d’attendre, donc le bassin hors serre et à l’ombre est sans doute le compromis à choisir.
      Si vous passez sur une autre espèce de poisson préférant l’eau chaude, alors mettez le bassin dans la serre, à l’abri de la lumière directe…

      Dans tous les cas peindre ou habiller les bacs pour les protéger des UV est une bonne chose pour la durabilité du système. Blanc plutôt que noir chez vus… Je crains de gros pics de chaleur sinon. En Belgique, peut être que noir serait mieux….

      Pour la façon de couper les IBC… privilégiez la surface de plantation, des bacs pas trop profonds (300mm de substrat suffisent). Structurez bien rigide, l’eau, c’est lourd !
      1000l pour les poissons c’est bien, il vous faudra trouver un autre IBC pour avoir plus de plantes.

      Enfin, donnez nous des nouvelles de l’évolution de votre système ! Je peux vous réserver une page sur le blog pour échanger, que vous puissiez poster des photos, et bénéficier des commentaires/conseils des autres membres du blog. Dites moi ce que vous en pensez…

      Cordialement,

      Greg

      Réponse
  7. gaël

    Bonjour et merci pour cette réponse rapide !
    C’est sympa de me réserver une page sur votre blog et je me ferais un plaisir de partager des photos et mon expérience (malgré qu’elle soit assez récente !) avec tous les autres membres, qui pourront également commenter et me conseiller !
    Pour le moment je peaufine ma serre (quel boulot pour la mettre en place !), je vais bientôt m’attaquer à la découpe des bacs et à la pose de la tuyauterie… ainsi qu’à la peinture des bacs.
    Par contre je ne sais pas trop comment faire pour mettre des commentaires et des photos sur le blog, y a t-il un mot de passe ?

    A bientôt !

    Gaël

    Ps: j’ai vu plusieurs systèmes de siphon de Bell, celui où l’on peut rajouter un “reniflard” (petite durite en plus au dessus du chapeau) m’intéresse, mais j’ai vu qu’il peut se boucher. J’ai pensé à rajouter un filtre fin pour éviter que la durite s’obstrue, est-ce une bonne idée où mieux vaudrait opter pour le système sans la durite ?

    Cordialement

    Réponse
    • Greg

      Bonjour Gaël,

      Félicitations, je vois que tu avances vite.

      Je t’envoie un message perso pour voir comment on peut s’organiser pour que tu puisses également publier ton système sur le blog.

      Pour les siphons cloche, j’ai essayé avec et sans le reniflard avec succès. Donc du coup, sans c’est probablement plus simple… A bientôt

       

       

      Réponse
  8. jaquet andrée

    bonjour, serait il possible d’envisager créer des bassins en aquaponie dans un local en dur ? il y a quelques ouvertures et deux grandes portes sectionnelles ! je m’interresse au jardinage et l’aquaponie m’attire énormément ! j’ai un local de 350 m2 que j’envisage de transformer mais je ne sais pas exactement quoi faire dedans !!! faire ma culture en aquaponie pour vendre mes légumes à des connaisseurs ??? fera t il assez clair dans ce hangar ? est ce possible de le faire !!! plein d’interrogations ! cordiales salutations

    Réponse
  9. Anatole

    Un chiffre intéressant à connaitre pour le dimensionnement d’un système serait le poids de poisson en fonction de la surface cultivable, une fois l’équilibre atteint.

    Je suis très tenté par la réalisation d’un tel système, il est en effet plus que temps de revenir à des modes de vie plus sains et d’arrêter d’alimenter le système de gabegie productive mondialiste qui nous a conduit là où nous sommes.

    Mais, afin d’obtenir la souplesse de fonctionnement nécessaire, à fortiori pour ceux qui envisagent de grosses installations, pour permette de fournir des légumes et du poisson de façon fiable, sans passer sa vie à jongler avec les réglages des débits (tous inter-actifs) tout en permettant la modulation nécessaire des cultures en fonction de leurs phase d’évolution sans remettre en question l’ensemble des réglages trouvés qui ne seront valables que pour un équilibre particulier, ou pire, de devoir changer les volumes des bacs en catastrophe pour éviter les débordements, je pense qu’il faut aller au-delà d’un système de vidange par siphons automatiques.

    En effet, un siphon automatique présente le désavantage de fixer le temps de marée pour un bac donné, et ne permet pas de jouer sur les délais pendant lesquels le bac est à sec ou plein: il commence à se remplir dès qu’il est vide, et se vidange dès qu’il est plein: On ne peut pas décider de laisser un temps mort régulier d’oxygénation de plusieurs heures par exemple, avec un système par siphon.

    Cet impératif passe par un système de contrôle-commande, à priori pas très difficile à concevoir, utilisant un minimum de capteurs et des actionneurs, comme des électrovannes par exemple.
    Pour les échanges entre la partie élevage et la partie cultures, l’écoulement gravitaire est bien sûr le plus simple, mais de toutes façons comme il faut bien une pompe pour boucler le circuit, la consommation électrique ne peut pas être très réduite.
    Attention donc au piège des panneaux solaires, à moins de pouvoir y investir une forte somme, vu leur rendement déplorable et leurs contraintes d’ensoleillement jamais atteintes, et de disposer d’un champ pour y installer la surface nécessaire et d’en assurer le nettoyage, trop souvent oublié.
    L’économie de ce système n’est donc pas dans celles d’énergie, mais plutôt dans la qualité des produits alimentaires obtenus, il ne faut pas le perdre de vue.

    Pour ceux que cela intéresse, je prépare un bout de croquis et un schéma de réalisation d’un système de contrôle-commande qui permettra cette souplesse nécessaire, tout en restant le plus simple possible.

    Réponse
    • Jevais

      Bernard ton système m’intéresse je pense me lancer dans maxi 1moi et je cherche à voir les différant mode de fonctionnement

      Réponse
    • John

      Bonjour,
      je suis en train de mettre en place un projet aquaponique et le système de contrôle-commande que tu propose m’intéresse fort bien.
      Ou en est-tu avec le croquis ? Si toutefois, tu veux bien partager, je reste à ta disposition.
      Bien à toi.

      Réponse
  10. Fredo

    Bonjour, je me lance dans la réalisation d’une serre aquaponique assez compacte de 18 m² en polycarbonate, disposant de deux cuves IBS aquarium de 1000l, une truites arc en ciel l’autre écrevisses alimentant 6 bacs de culture à marée sur substrat billes d’argile d’une épaisseur 30 cm (Cuve IBS également totalisant 7,2 m² de culture). Sous la serre 6 cuves de 1000 l dans une fosse, 5 pour la récupération des eaux de la pluie de la serre et une pour le puisard, le tout assurant l’inertie thermique de l’ensemble (prévue entre 13 et 17 degrés). Le puisard est le cœur du système, il permet la régulation de la température de l’eau (refroidisseur de bière pendant l’été), du niveau de l’eau automatisé et de son oxygénation, la serre est ventilée automatiquement par ouvrants. Début mai j’attaque le terrassement de la fosse des 6 cuves. Je sais c’est un projet de ouf… mais je suis fou… il me coûte un bras mais heureusement j’en ai deux….

    Réponse
    • John

      Bonjour,
      tu parle d’un refroidisseur de bière, est-ce un serpentin refroidisseur ? comment comptes-tu t’y prendre ?
      J’essaie de comprendre le fonctionnement – tu met le serpentin dans une cuve ou puisard en y faisant circuler l’eau du système par le tuyau. Ce qui me pose réflexion : l’eau en plein été atteint admettons 25°, si ton serpentin est dans un quelconque puisard ou cuve du système, comment l’eau peut-elle être refroidit mise à part avec une arrivée d’eau extérieur au système, par exemple un robinet extérieur. Dans ce cas, un surplus d’eau arrivera dans le système, qu’il va falloir évacuer…
      Le serpentin refroidisseur est efficace pour le mout de bière qui est chaud, car l’eau sort du robinet pour le refroidir, mais là, avec un système aquaponique j’ai du mal à saisir comment tu envisage cela ! Peux-tu m’éclairer ?

      Réponse
  11. samo

    bonjour grec

    j’aui une question pour toi et les autres internautes
    j’ai crée un mini systeme aquaponique avec mon aquarium
    mais ma pompe aspire que de l’eau et pas les dejections des poissons (je precise ma pompe n’a pas de filtre)
    faut-il que les dejections soit aspirer par la pompe ?
    si oui ,moi ma pompe ne les aspires pas comment faire doit-je acheter une autre pompe

    Réponse
  12. fleurmoreau

    Bonjour Greg, merci beaucoup pour ce guide et toutes ces infos! Au sujet des formations, quand seront disponible les détails du programme? Autre question: j’ai un projet d’aquaponie suspendu, est il possible de réaliser un mini système d’aquaponie avec un contenant sphérique pour les poissons et non un bac? Ce qui m’intéresse est la culture de plante aromatique et non des poissons: eux sont là pour créer un écosystème autonome mais ce ne sera pas des poissons d’élevage mais un ou 2 petit poissons de 10 cm max comme les betta splendens, qui ont besoin de 5 à 50 litres d’eau d’espace habitable suivant qu’ils soient un ou plusieurs.

    J’ai notamment lu qu’il était déconseillé de placer un poisson dans un bocal pour son bien-être…

    Qu’en dis tu?

    Réponse
    • Greg

      Bonjour Fleur,
      Toutes les infos sur la formation pour démarrer à la maison sont ici : https://aquaponie.net/formations/ , y compris le programme !
      Utiliser un aquarium transparent est problématique par contre, cela favorise les algues au détriment des plantes.
      Cordialement,
      Greg

      Réponse
  13. clausse

    Bonjour, je suis inscrit à la newsletter aquaponie.net depuis plusieurs mois déjà et me décide enfin à me lance…. j’ai creusé cet été un bassin d’un mètre cube et demi. J’aimerai y élever des truites mais je me pose beaucoup de question sur le système de pompe et d’oxygénation. Le système est dans une serre. Le bassin sort de 30 cm de terre et le bac de culture et posé dessus pour faire un maximum d’ombrage. Le bassin poisson fait 2,2 m de long sur 1m de large et est enterré d’une soixantaine de cm en terre…. j’ai regardé sur les sites cerafer ou autres mais je ne sais pas réellement ce que je dois prendre comme système. …. pourriez vius me guider. …. dans l’attente merci

    Réponse
  14. guinio gilles

    merci et continuez,un bonjour de Ouagadougou: je m’instruis et prépare un système aquaponique

    Réponse
  15. PATRICK Toscane

    Bonjour, merci pour les conseils, je débute avec un petit bac pour les herbes et quelques fraises. J,ai une question à combien de centimètres l,eau doit monter sous la surface. En ce moment elle arrive à fleur pour deux heures puis redescend pour une heure. Merci de l,info

    Réponse
    • Greg

      Bonjour Patrick,
      L’eau doit rester quelques cm sous la surface, juste de manière à ce que celle-ci reste sèche. Disons 3-4 cm.
      Je te souhaite de jolies fraises !

      Réponse
  16. Denis G

    Bonjour Greg,

    Je découvre l’aquaponie, je suis déjà mordu et j’envisage une installation avec 2 cuves à poissons enterrées et 4 bacs avec substrat, et donc une pompe dans le bac à poissons le plus bas placé. Je me pose la question suivante: avec un système de pompage en continu, les siphons automatiques sont-ils indispensables ainsi que le puisard. Ca fume très fort déjà dans ma petite tête et j’aimerais bien quelques conseils et explications, car j’ai très envie de réussir mon installation.
    Merci pour les conseils que tu pourras me donner.

    Réponse
  17. sylvain

    Bonjour Grég ,
    Félicitations pour ton site.
    Ca fait 2 ans que ca tourne dans ma tête et la ma serre de 24 mètres carrés arrive fin de semaine.
    Donc comme tout le monde je me pose des questions :
    -Le volume d’eau du puisard compte t’il dans le volume d’eau total du bac a poisson ?
    -Je pense faire un grand puisard de 1 mètre cube afin de limiter les variations de températures et augmenter ma surface de culture, quand pense tu ?
    – Peut-on mettre des poissons dans le puisard ?
    Merci d’avance pour tes réponses.
    Amicalement Sylvain

    Réponse
    • Greg

      Bonjour Sylvain,
      Non le volume de puisard ne compte pas. Il est préférable de ne pas avoir de poissons dedans à cause de la présence de la pompe…
      pour la dimension du puisard, 1m3 c’est large !
      Bien cordialement,
      Greg

      Réponse
  18. guillermin

    Bonjour,
    Je me lance actuellement dans un petit projet d’aquaculture dans mon appartement pour avoir de bons aromates à disposition! Ton site très complet m’a quasiment donné toutes les réponses. Il me reste juste 2 questions: Mon bac à aromates faisant 20cm de hauteur, quel doit être le niveau de l’eau à l’intérieur? Et est-il préférable d’avoir un niveau d’eau fixe ou à marée?
    Merci d’avance pour tes réponses, j’ai hâte de me lancer dans la construction et la plantation!
    Mathieu

    Réponse
  19. Alex

    Bonjour et merci pour votre site et les réponses que vous apportez à chacun. Une question reste sans réponse pour moi sur ce sytème que je suis en train de mettre en place. Par quoi et où commencer pour la mise en eau du système? Le bac à poisson + puisard? À moitié ou plein?
    Merci d’avance de votre réponse.
    Alex

    Réponse
  20. Gaudin

    bonjour, je fait un travail sur le système d’aquaponie.Pouvez-vous me renseigner quels sont les éléments à avoir pour le système de pompage. Je vous remercie d’avance.

    Réponse
  21. FRANCIS SCHWAEDERLE

    Bonjour Greg,
    Vous avez un site super intéressant.

    Je suis sur un projet d’aquaponie au Bénin (climat tropical) sous serre.
    Cuve à poisson 40.000 l et 18 tables à marée de 7 x 1 m – hauteur 0.80 m avec siphon U renversé.
    Je suis en train de me casser la tête pour connaître la capacité et la dimension idéale du bac de récupération d’eau (puisard) et de la puissance de la pompe.

    Pourriez vous me donner quelques indication ?

    Je vous en remercie d’avance.

    Cordialement

    Francis

    Réponse
  22. Jean

    Bonjour, je ne sais pas si c’est possible de mettre mon info, j’ai un système cuve 1000 litres + bac avec billes… à vendre pas cher cause futur déménagement. A venir cherchez sur place. Suis vers Mouscron. Un grand merci pour tous les conseils.

    Réponse
  23. delphine

    Bonjour Greg, tout d’abord je voudrais te féliciter pour tous les articles passionnants que tu partage sur l’aquaponie. J’ai eu beaucoup de mal a trouver des ouvrages vraiment intéressant sur ce sujet, et j’avoue que ton cite est devenu pour moi une référence … Donc : une grand MERCIIIIIII
    Je voudrais moi aussi me lancer dans la grande aventure de l’aquaponie, mais je vie dans une région du sud (Montpellier) infecté par les moustiques et notamment les moustiques tigres. Je voudrais donc savoir si mon système une fois en place ne pouvais pas favoriser leur prolifération déjà importante. Et si oui, as tu des solutions a me proposer afin de me prémunir de se fléau.
    En te remerciant par avance de ta réponse
    Delphine

    Réponse
    • Gregory BITON

      Bonjour Delphine,
      Merci pour ton message. En effet, l’eau calme de nos bacs de culture est un endroit de prédilection pour la ponte des moustiques. L’astuce (en culture sur radeaux) consiste à y introduire des Gambusie. Ces petits poissons sont spécialisés dans le boulottage de larves de moustiques et effectuent un nettoyage très efficace. Il peuventmême aiderà réduire significativement les populations de moustiques en te rendant service à toi et à ton entourage. Ces petits poissons se reproduisent et se régulent et se reproduisent tout seuls, sans attaquer les racines de tes plantes, c’est l’idéal.
      Cordialement,
      Greg

      Réponse
  24. Féfé

    bonjour, et merci pour votre site précieux en conseils.
    je me demandais juste si cela posais un problème, dans le cas d’un système de table a marrée, de faire fonctionner la pompe en continu ( chez moi cela me donne une marrée envierons toutes les 7 minutes). Les racines seront-elles trop souvent immergées? l’évaporation de l’eau serait-elle trop importante?
    merci pour votre avis éclairé.

    Réponse
  25. Collignon Michel

    Salut Greg, mon système aquaponique fonctionne super. Aujourd’hui le débit d’écoulement vers le puisard diminue entrainant un débordement du bac à poissons. La cause présumée est l’encrassement du bac de culture que je n’ai jamais nettoyé depuis 4 ans de fonctionnement. Il va falloir que je relève les manches et vider les billes d’argile de mon bac 1.2 m X 4 m. Je vais le faire par étape pour ne pas trop perturber mes carpes. Bac à poissons et puisard font 1 m3 chacun. Je n’ai pas été bavard après ta formidable formation qui a fait des émules jusque dans les serres de la Fac d’Orsay.
    Une déconvenue malgré tout dans mon système c’est le manque de goût avec les légumes fruits très certainement du à ma serre en polycarbonate anti UV. Merci à toi.
    Michel

    Réponse
  26. Nico

    Bonjour Gregory. Après une lecture de votre livre, je me pose deux questions assez spécifiques:
    Dans un système en parallèle, l’eau partagée est elle suffisante ? L’eau des poissons est elle assez saine et l’eau des plantes est elle assez riche en déchets ?
    Deuxième question, dans un système à puisard où l’on veut intégrer un filtre radial, comment le raccorder correctement ?

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