Choisir l’emplacement pour son système d’aquaponie

7 Fév, 2014

Emplacement : le tournesol au soleil

Vous jouez peut-être avec l’idée d’avoir un système d’aquaponie à la maison. Après vous voir amené à vous poser certaines questions essentielles pour confirmer votre choix, j’entame une série d’article décrivant le processus de conception que vous pourriez adopter. L’idée est de vous proposer de prendre les choses dans un certain ordre et de manière structurée.

On aborde ici la conception au sens de la permaculture. En prenant le temps de bien réfléchir aux interactions avec l’environnement, prendre en compte les  atouts et contraintes de votre espace vous pouvez arriver a adopter les stratégies adaptées pour vous assurer du succès avec le minimum de travail initial et de maintenance.

Au moment de démarrer, il n’es pas temps de se poser la question du diamètre de tel tuyau. Certains choix que vous ferez au début feront le succès de votre démarche et sont à considérer avant tout. Le choix de l’emplacement est relativement irréversible. Une fois en fonctionnement, le système est extrêmement lourd du fait de l’eau qu’il contient. Du coup c’est pas très mobile, devoir le déplacer serait assez pénible.

L’emplacement doit être considéré en fonction de trois critères prépondérents : l’accès à la lumière, l’accès à l’eau et l’accès à l’énergie.

L’emplacement et l’accès à la lumière : l’ensoleillement en fonction des saisons

Pour établir un équilibre sain dans le système, chacun des éléments (plantes, poissons, bactéries) doit être en bonne santé. Les plantes ne se développeront bien qu’à la lumière. L’ensoleillement minimal serait de 6 heures de soleil direct par jour pour les bacs de culture.

Difficile de dire si tel emplacement possède ce niveau d’ensoleillement. Sous nos latitudes (44,5°N) pour moi,  l’élévation du soleil change radicalement entre l’été et l’hiver. La taille des ombres portées (batiments, clôtures, arbres) est du coup bien différente. A contrario, un arbre à feuilles caduques pourra être peu gênant l’hiver mais apporter une ombre dense en été. Enfin, la végétation pousse et peut devenir grande avec les années.

Il existe pour répondre précisément à ces question un outil simpe et redoutablement efficace: le relevé des masques solaires. Il est souvent utilisé en permaculture pour la conception d’un jardin, ou en conception de bâtiments bioclimatiques.

Emplacement grâce au relevé de masques solaires

A partir d’un point d’observation donné, il consiste à relever les hauteurs des masques potentiels et de pouvoir lire sur un diagramme simple l’ensoleillement à tout moment de l’année. Je reviendrai dans un autre article sur les détails de la délmarche, qui se fait evec un outil simple acheté voir bricolé, en vous montrant un cas concret.

L’emplacement et l’accès à l’eau

Il est souhaitable d’avoir une source d’eau proche pour faire les mises à niveau régulières en eau pour compenser l’évaporation et l’absorption par les plantes. Selon la source d’eau que vous aurez choisie, il vous faudra amener ou non un tuyau. Je vous propose ici des élements pour choisir votre source d’eau dans un article sur les différentes sources d’eau potentielles pour votre sytème d’aquaponie. Si vous avez choisi l’eau de pluie, un simple réservoir sous une gouttière et un arrosoir peuvent faire l’affaire dans la mesure ou ils sont proches. C’est ainsi que j’alimente mon système actuellement.

L’emplacement et l’accès à l’électricité

Afin d’assurer une bonne oxygénation de l’eau et une bonne circulation des nutriments dans le système, nous avons besoin d’assurer le mouvement régulier de l’eau et donc d’avoir une source d’électricité constante e tfiable. On peut utiliser deux moyens pour faire circuler l’eau : les pompes à air et les pompes à eau. Dans les deux cas, le système d’aquaponie est peu énergivore. L’életricité peut ainsi venir du réseau mais aussi de petits systèmes d’énergie renouvelable éoliens ou photovoltaiques (a voir selon les atouts du site).

Implanter le système dans une serre ?

Enfin, au moment de sélectionner l’emplacement de vore système d’aquaponie, il peut être judicieux de prévoir d’inclure le système dans une serre. C’est pour moi un moyen très efficace pour assurer une continuité dans l’année et espérer manger des tomates en novembre… Je reviendrai sur les bénéfices possibles des serres, à la fois pour le système d’aquaponie, mais éventuellement même pour votre maison voire pour votre bien-être.

 

J’espère que cet article vous aura aidé à avancer dans votre réflexion et vous aidera à choisir le meilleur emplacement en fonction de vos contraintes. N’hésitez pas à demander des infos complémentaires ou à partager vos réflexions ci-dessous !

 

17 Commentaires

  1. simon

    Pour vous le système est bénéfique en complément de la permaculture.
    Peut-on imaginer: permaculture pendant les saisons de culture et Aquaponie pour les saisons hivernales et obtenir par exemple des tomates toute l’année

    Réponse
    • Greg

      Bonjour Simon,
      Je dirais plutôt que la permaculture, qui est une démarche de conception, peut se servir de l’outil qu’est l’aquaponie en l’intégrant dans une approche plus globale.
      Personnellement, je fais également un jardin sur buttes pendant la saison de culture.

      Il est délicat d’interrompre le cycle durant l’année car la phase de démarrage peut être un peu longue, mais certains le font… au contraire durant la saison froide dans des climats très rigoureux.

      Selon votre climat (où êtes-vous?), on peut le faire si les apports solaires ne sont pas trop limités en hiver, le tout dans une serre bioclimatique bien conçue. Il faudra alors choisir un poisson d’eau froide (truites par exemple) et l’élever sur 9 mois, ce qui peut être un peu court pour les mener à une taille suffisante.

      J’avais des piments doux jusqu’à fin novembre l’année dernière. Je construit cette année une serre bioclimatique avec l’intention d’aller plus loin encore. Je vous tiendrai au courant de tout ça au fil des articles!

      Réponse
  2. leo

    bonjour

    j’aime beaucoup l’idée de creer u, systeme aquatique dans une permaculture ;
    à ce sujet je voulais vous partager l’info qui me vient du livre de Sepp Holzer, la plupart des sols sur lesquelles on pose des “liner “pour éviter de perdre l’eau or selon Sepp Holzer il suffit d’imiter les porc qui se roules dans la boue pour creer des bauges(sorte de mares dans laquelle il se débarasse des bactéries…
    en bref en remuant la terre mélangée à de l’eau (avec un certain acharnement )selon la quantitée d’argile présente ,celles ci étant très fines se dépose en dernières sur la surface , résultat l’eau est retenue sans béton sans liner etc…
    mais pour un gros étang:

    il faut utiliser un bulldozer (moins cher à la location que d’acheter du liner !!) qui creuse un trou remonte la terre sur les bords les particules fines reste sur les bords , les plus grossières tombes au fond du trou ensuite il faut remplir d’environ 40 cm le fond de l’étang le buldozer doit remuer le tout avec de préférences une tete articulée qui vas remuer le fond de létang avec le poid de l’engin la terre se tasse recouverte par l’argile qui s’y redépose

    les principaux avantages par rapport aux liner et autres sont:
    que les plantes aquatiques peuvent etres cultivées car leurs racines ne sont pas stopées par le liner
    que cela coute souvent moins cher au finale que ceux avec liner
    que l’humiditée du sol augmente et bennéficit aux plantes environantes

    attention! si souvent les sols diagnostiqués non perméable après cette techniques peuvent le devenir …tous ne le peuvent pas !pour carricaturer ,je ne tenterais pas le coup sur la dune du Pilas 🙂

    je n’ais jamais hélas pu trouver de video en francais illustrant cette méthode en voicit une en anglais:http://www.youtube.com/watch?v=eDLuikHh_20
    et autreshttp://www.youtube.com/watch?v=ftgE6Z0eiew

    en français la technique est a peine abordée:
    http://www.youtube.com/watch?v=Acr4Gdjk0A4

    il en parle un peu dans son livre aussi …

    à oui !! et il utilise un bélier hydrolique(ennergie mécanique 0 electricité) récupéré pour pompé l’eau de la rivière pour qu’elle remonte en haut de son terrain et coule le long de la pente , alimantant ainsi plusieurs mares qui par leurs profondeure régule la températures trop basses ou trop hautes !!! bref un systeme parfait !!

    désolé pour les nombreuses fautes
    je précise que je n’ais jamais tester cette technique
    et que je rêve d’en savoir plus …pour l’instant les liens en français sont quasi inexistant!
    permaculturelement 🙂

    Réponse
    • Greg

      Bonjour Leo,
      Merci pour le partage. Les exemples que tu cites sont d’un autre ordre de grandeur !! Les travaux de Sepp Holzer m’inspirent également beaucoup.
      Mais en attendant d’avoir une montagne entière pour expérimenter, on peut commencer dans son jardin 😉
      On peut surement reproduire la même chose à petite échelle. Je me suis longuement posé la question de faire une mare en terre chez moi pour la seconde version de mon système d’aquaponie. J’y ai finalement renoncé en espérant avoir des températures moyennes plus hautes (en bassin, en serre) et pouvoir essayer d’avoir une production de légumes à l’année.
      A bientôt

      Greg

      Réponse
  3. Pascalou Le Maraicher

    Bonjour,
    Je prépare une installation aquaponique enterrée (en cuve IBC), en bord de chemin où passent des voitures.
    Quel serait selon vous l’effet des vibrations (et bruit) sur l’évolution de truites ?
    Quel pourrait être la solution pour y parer ?
    Merci bien.
    Pascalou

    Réponse
    • Greg

      Salut Pascalou !
      C’est une colle que tu nous pose là. Je sais que certains recommandent de mettre la pompe à eau dans le puisard pur ne pas stresser les poissons avec les vibrations… Je ne sais pas quelle serait l’influence de la route. Quelqu’un d’autre a des infos ?
      Ce que je ferais : enterrer la cuve IBC dans un trou légèrement plus grand (10cm tout autour) et combler avec du sable. Cela permettra de bien mettre en contact la cuve avec le sable qui peut avoir un petit effet ressort diminuant les vibrations. Au contraire, s’il reste des poches d’air en sol, ça peut peut être faire un peu caisse de résonance… N’oublie pas d’entourer la cage de l’IBC avec un feutre géotextile bien tendu, ça éviter que le sable ou la terre exerce une pression sur la paroi de ta cuve lorsqu’elle est encore vide, ou si tu dois la vider pour maintenance… C’est personellement ce que j’ai fait avec succès.
      Quelqu’un d’autre a une exprience à partager ?

      Cordialement,
      Greg

      Réponse
      • Pascalou Le Maraicher

        Bonjour Greg,
        J’ai posé la question sur un forum et ils disent que les truites sont très sensibles à peu près à tout et n’importe quoi. Les poissons rouges poseraient moins de problème. Ceci dit, je pense que les poissons peuvent s’habituer. Comme je vais mettre 2 cuves en série, je mettrai la pompe dans la cuve des plus vieux poissons, et l’arrivée d’eau des bacs de culture avec les plus jeunes. Un airlift qui fait un bon courant et une petite chute d’eau devrait augmenter le bruit de fond et atténuer le bruit des voitures.
        Par contre je me demande si pour un poisson, bruit et vibration ne sont pas 2 choses distinctes.
        J’entends par là que pour nous, être humain, nous ne sommes pas vraiment capables de différencier une vibration, d’un son dans l’eau, mais un poisson surement.
        Quelqu’un s’y connait ?

        Sinon, Greg, je ne suis pas bien sûr d’avoir compris l’action du feutre géotextile bien tendu. Je suis vraiment intéressé parce que je me suis longuement poser la question du vieillissement des cuves une fois enterrées.
        Pourrais-tu m’en dire un maximum là-dessus, peut-être sur un article plus dédié ?
        Ma terre est assez compacte (pas 100% argileuse, mais peu de sable en tout cas), et oui en cas de nettoyage, il ne faudrait pas que les cuves s’écrasent.

        Merci à tous.
        Pascal

        Réponse
        • Greg

          Salut Pascalou,

           

          Pour les vibrations, je n’en sais pas plus… Ta route est très passante ?

          Pour la cuve, je l’ai enterrée entourée d’un géotextile comme ceci :

          J’ai creusé un trou 1à cm plus large tout autour, et damé le fond de nievau. Dans une terre argileuse, avec une beche bien affutée, ça se fait bien, tu peux assez facilement “sculpter” la terre.

          Puis, dépose de la cuve au fond du trou. Enfin comblage périphérique avec du sable sec, qui se glisse bien dans tous les recoins. Le géotextile empêche que le sable pousse sur la paroi de la cuve. Une fois ça mis en place, remplissage de la cuve d’eau pour qu’elle résiste. J’ai ensuite bien mouillé tout le pourtour pour bien faire descendre le sable partout. A ce stade, la cuve est drôlement bien calée, et ne risuqe plus de bouger.

          Il est clair que la structure métallique finira par rouiller… mais entre temps la terre se sera suffisament compactée pour que ça ne bouge tout de même pas. Tu noteras également sur la photo sur le coin au fond à droite, que j’ai rajouté un tuyau. Il est abondament percé dans sa partie basse, et aussi entouré de géotextile. Ca me permet d’avoir une sorte de jauge pour savoir à quel niveau est l’eau sous la cuve. Si elle est haute, hors de question de vider la cuve, sinon Archimède te l’écrase en forme de vieux pruneau désseché, voire elle sort complètement si les barres de maintien de la strcture métallique de l’IBC ont été démontées (c’est du vécu)   ;-))

          A bientôt

          Greg

           

           

           

           

           

           

          Réponse
  4. Pascalou Le Maraicher

    Merci beaucoup Greg.
    Je comprends bien mieux maintenant, et le coup du tuyau vertical, il fallait y penser. C’est très rassurant comme technique.
    Pour mon histoire de chemin et de voiture, pour certain je chipote certainement car il n’y a que 2 propriétaires qui emploient cette route, mais je me disais que la question méritait d’être posée, car cela pourrait expliquer certain problème.
    J’ai vraiment besoin de savoir où je vais, et là ça commence à être du sérieux. Reste à trouver le temps, et la disponibilité de mon ami la pioche (Nico) pour creuser les 2m3 du premier système.
    En attentant les expériences d’autres personnes sur le stress des poissons, je vous souhaites un bon été.
    Pascalou

    Réponse
    • Greg

      Merci Pascalou pour ton retour.
      Si la route est peu passante, tes poissons s’habitueront surement!
      Ca promet tout ça… Bon courage pour le trou, et tiens nous au courant!
      Greg

      Réponse
  5. Hervé

    Bonjour Greg,

    Je dévore avec avidité tous tes articles et regarde toutes tes vidéos avec un immense plaisir. Respect pour la qualité de ton site et pour ton engagement à promouvoir l’aquaponie. Merci pour ce beau travail.

    L’aquaponie résonne désormais comme une évidence que j’ai longtemps cherchée. Une forme d’équilibre accessible avec beaucoup d’avantages, tant pour le travail des légumes (pas de binage, pas d’arrosage) que l’élevage des poissons.

    J’habite près de Nantes. Je possède une cuve à eau de pluie enterrée de 3000 litres en béton donc idéale pour garder l’eau fraiche et pouvoir l’utiliser pour un projet familial d’aquaponie.

    J’ai deux questions:

    1) Tu évoques l’intérêt de l’inertie thermique dans la serre pour permettre à la faune et la flore de s’adapter.
    Est-ce qu’une serre semi-enterrée ou tiers-enterrée gagnerait en régulation ?
    Genre: les légumes à la lumière et les poissons au frais dans l’ombre ?

    Car j’ai la chance d’être sur un terrain en pente et un fossé de drainage autour de la serre est tout à fait posssible.
    J’ai un point bas qui permettrait à l’eau de s’évacuer.
    Qu’en penses-tu ?

    2) L’humidité dans une serre me semble une chose à réguler mais est-ce bien vrai ?
    Avoir un mur nord épais en pisé au fond de la serre pourrait il permettre une bonne régulation de l’humidité car l’argile crue a une grande capacité d’absorption de la vapeur d’eau ?
    Le principe du mur viendrait en complément du système de ventilation.

    J’envisagerais de créer une serre en soubassement (-40 cm) en pierre/béton jusqu’à +40cm pour le mur nord, mur argile au dessus avec une ossature à colombage. Le mur en argile sera réalisé une fois le toit fini.
    La partie est-sud-ouest serait classiquement translucide.

    As-tu des retours avec des murs en pisé pour des serres ?
    et encore félicitations pour ton site !

    Hervé

    Réponse
    • Greg

      Salut Hervé,

      Content que le site te plaise.

      D’abord, je conais bien ta région, j’y ai passé les 20 première années de ma vie… Alors, tu a un climat océanique, assez humide… La citerne est un super atout, disposer d’eau non chlorée en quantité est une bénédiction pour un système d’aquaponie…

      1) La pente de ton terrain est orientée sud ou proche ? Vois cet article à ce sujet. Si tu t’assures d’un bon drainage et que tu compte choisir des truites, c’est surement intéressant. En fait tu aura une très bonne inertie, mais peut être une température moyenne un peu plus basse que hors sol. Tu auras avant tout de la stabilité, et ça c’est de l’or : ça facilite énormément la maintenance et la bonne santé du système.

      2)Ca me parait très bien ça ! Prévois bien tout ce qu’il faut pour que ton mur pisé ne boive pas l’eau par le pied (rupture de capilarité…)

      Et oui, une bonne ventilation, prise d’air en bas (mur sud) , évacuation en haut mur nord. Prévois aussi des débords de toiture pour protéger ton pisé…

      Je n’ai pas particulièrement de retour pour les murs en pisé pour les serres, mais moyennant les précautions ci-dessus je ne vois vraiment pas d’objection, bien au contraire!

      Ton projet me semble très intéressant, et je pense que tu te poses les bonnes questions, donc tu devrais aboutir ! ;-))

      A bientôt

      Greg

       

       

       

      Réponse
      • Hervé

        Bonsoir Greg et à tous,

        Je vois que tu connais bien la région, assez humide en effet ! Proche des précipitations de l’océan atlantique.

        Il faudrait que je fasse assez vite un schéma d’implantation, mais pour faire simple la pente du terrain est plein est et l’exposition des vitres sud donc j’aurais du terrassement pour mettre la serre de niveau dans le sens longitudinal.

        Spontanément je pensais plutôt positionner les bacs à poisson dans la partie la plus enterrée de la serre à l’ouest, la moins exposée au soleil (dans mon cas) et les végétaux dans la partie la moins enterrée et plus exposée au soleil..

        Faire un mur Nord et Ouest en pisé et le reste en matériau translucide. L’ouest est caché à partir de 15h par ma maison donc le mur maçonné en pisé se justifie de ce coté là, pour le reste le ciel est dégagé en hiver.

        Évoques-tu ton schéma d’implantation dans ton lien ? Je n’identifie pas dans le texte d’allusion à une pente, je ne dois pas bien le lire.

        Effectivement, bien vu pour le mur en pisé, outre le fait d’avoir un bon chapeau et de bonnes bottes il ne faut pas que l’eau puisse remonter par capillarité dans le mur en pisé. Le mieux est sans doute un film étanche sous l’intégralité de la serre et un autre entre le béton et le pisé.

        Vis à vis de l’humidité, assez présente dans notre région l’hiver, je pensais ponctuellement à l’usage d’un déshumidificateur (petit groupe électrique avec un hygrostat intégré) qui présente l’avantage de fonctionner comme une pompe à chaleur en récupérant l’énergie de liquéfaction et donc de réchauffer en même temps l’atmosphère. Ceci pour éviter la saturation en humidité capable d’entretenir de la moisissure.
        Je pensais à cela pour des périodes de brouillard sans soleil où l’humidité relative peut atteindre les 100% dans la serre j’imagine.

        D’un autre coté, avec le mur en pisé il faudra voir sa capacité d’absorption, ce sera peut être suffisant en attendant un jour de soleil, sans déshumidificateur.

        Voila quelques réflexions qui me poussent à concevoir un usage prolongé de la serre en automne et début d’hiver. Quitte à prendre son temps à la conception pour ne pas y revenir ensuite.

        J’ai été bluffé par la capacité de ce système à produire des boutures de kiwi qui ne semble pas si facile par d’autres moyens.

        Pour ce qui est de la conception de bassins ronds, j’avais pour mon besoin de cuve enterrée réalisé simplement en contreplaqué un moule interne et externe (sur le même principe) pour couler le béton d’une hauteur de 40 cm sur 160 cm de diamètre, à un prix très abordable, et très résistant qui pourrait être réutilisé pour des bassins assez plats, genre truites d’après ce que je lis. Si cela intéresse quelqu’un c’est simple à faire, je ferai un schéma. (le cp était du 5mm)

        Merci Greg pour tes réponses rapides et précises !

        A bientôt

        Hervé

        Réponse
        • herve

          Bonjour Greg,
          Je vais essayer de synthétiser mes questions … pour être en mesure de faire un pre-projet dans le cadre de ta formation de février:
          1) reste-t-il déjà de la place dans ta formation de février ?
          2) je constate dans les serres bio qu’il existe différentes stratégies d’aération entre l’été et l’hiver genre entrée basse sud, sortie nord haute pour l’été et entrée basse nord, sortie haute nord pour l’hiver. As tu des retours d’expérience sur ces stratégies ?
          3) vis a vis de l’aération haute faut il privilégier plutôt le toit lui même que le haut d’un mur ? En termes d’étanchéité la solution dans le mur semble plus facile a faire.
          bonne journée a toi
          cordialement
          Hervé

          Réponse
          • Greg

            Salut Hervé,

            Je répond à tes question dans l’ordre…

            1)Oui il reste quelques places pour la formation de février. Le sujet est principalement l’aquaponie. Je prépare une autre formation sur les serres, mais pas avant septembre je pense…

            2)Beaucoup d’options pour beaucoup de designs de serre différentes. il n’y a pas de réponse simple. Je reste très attaché à la simplicité des solutions, et à la facilité de lmeur mise en oeuvre, surtout si elle est manuelle. Par retour d’expérience, dès que c’est un peu trop compliqué, vient toujours un moment où on ne gère plus ça bien. On en parlera à la formation … 😉

            3)Pour la simplicité et la fiabilité de la solution, sans hésiter, le haut du mur. Le résultat sera à peu près le même, on ne cherche pas le dixième de degré. La section section de ventilation importe plus à mon sens.

            Abientôt.

            Greg

             

             

             

             

  6. Rémy Leduc

    Salut Greg! j’adore ton site. Je voudrais avoir ton avis sur mon projet. J’habite le nord du nouveau-brunswick au Canada. et nous avons des chutes de neiges importante et des periodes de grand froid (j’usqu’a 6 pieds de neige et des temperature avoisinnant les -30 en hiver) Ma zone vegetative est 3. Je pensais donc installer mon systeme aquaponique dans le sous-sol de ma maison. Je me demandais quel cerait tes conceilles pour un systeme interieur. Je pensais faire un systeme de 2 ou 3 bassin de 1000 litres.

    Merci pour ce que tu fais.

    Rémy Leduc

    Réponse
    • pascalb67200

      Bonjour GREG

      j’ai lu avec attention vos remarques

      je voudrais enterrer une cuve du même que celle que tu as utiliser , mais pour récupérer de l’eau de pluie pour l’arrosage de mon jardin.
      Quelques questions:
      Combien de temps, penses tu que la structure métallique mettra avant d’être entièrement rouillée et donc d’être obligé de la remplacer.

      Dans quel état est la cuve plastique après presque 3 ans d’enterrement?

      MERCI

      Réponse

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